Piranha 3D

Publié le par Reivilo

Que faut-il retenir du dernier film d'Alexandre Aja ? 
 
D'abord, Piranha 3D aurait pu éviter la 3D. Les effets avec les trucages 3D sont loin d'être tous réussis. La seule scène où le réalisateur français trouve la bonne exploitation de la dimension supplémentaire est une scène où deux charmantes naïades nagent entièrement nues dans les eaux d'un lac. Hollywood n'aura pas mis longtemps à utiliser les procédés 3D pour filmer quelques scènes érotiques, à voir si des réalisateurs iront encore plus loin...
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Ensuite, nous sommes dans un remake d'un film Gore, alors qu'attendre de plus. Bien sûr plus de sang me répondrez-vous. Vous allez être servis. Car si Aja ne réussit pas totalement ses effets 3D, il est très à l'aise avec les corps qui se font dévorer peu à peu par ces poissons voraces. Le sang coule par litre, les jambes, bras et aux membres sont avalés par les piranhas avec un rythme et une mise en scène soignée qui réconcilie avec ce genre cinématographique.
 
Enfin, Aja a l'intelligence sur un scénario aussi épais que ma future retraite, d'installer son film pendant le spring break. Aux Etats-Unis, ce sont les vacances universitaires qui précèdent les épreuves de fin d'année. Elles sont depuis quelques années maintenant, le moment orgiaque de la vie US, où généralement toute la jeunesse blanche de la moyenne et haute classe se lâche dans une débauche d'alcool et de sexe dans les régions les plus ensoleillées du pays. Et ce décor de fêtes, dignes des orgies romaines, donne au film une dimension de vengeance divine façon Sodome et Gommore.
 
Allez voir Piranhas 3D pour rire un bon coup, ça fait du bien par les temps qui courent.
   

Publié dans Ciné

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