Festival les Inrocks à l'Olympic

Publié le par Reivilo

Comme tous les ans, le festival des inrocks faisait escale à l'Olympic de Nantes. C'est un festival pour lequel, j'ai beaucoup d'affection. Il m'a permis de voir sur scène des groupes à la réputation naissante (Et oui mon petit benoît, c'est lors d'un festival inrocks que j'ai vu les Sigur Ros :-))
 
Cette année, je n'ai pu assister qu'aux concerts du lundi soir. Et la soirée fut riche en surprises.
 
C'est Elvis Perkins qui monta le premier sur scène. Ce charmant jeune homme au physique beaucoup moins inquiétant que celui de son père, Anthony Perkins (souvenez, Psycho de Hitchcock), joua un folk électrique à l'ancienne. Les chansons d'Elvis sentent le blues, le folk, le rock. Et le charisme du jeune homme leur donne l'épaisseur d'un bon vieux jean's, la noirceur de la terre des états du sud des states, et la lumière du soleil couchant sur le Mississipi.
 
Ensuite, les Los Campesinos, jeune troupe de Gallois festifs, donnèrent un concert plein de maîtrise, malgré l'âge poupon de la majorité de ses membres. Bercé par des influences très actuelles et très diverses et par un goût certain pour les mélodies travaillées, ces paysans de Cardiff sont l'avenir immédiat d'un nouveau son venu de l'autre côté de la Manche.
 
Les Noisettes, troisième groupe à fouler la scène de l'Olympic, fut la véritable sensation de la soirée. Ce trio électrique emmené par une chanteuse noire portant en elle toute l'évolution de la musique des 80 dernières années, transporta la salle dans une extase sonore complètement inattendue. Sur scène, The Noisette c'est un batteur marchant à l'EPO, un guitariste virtuose, et cette chanteuse irréelle et survitaminée. Il faut voir The Noisette partout où ils passent, le rock ne sera plus jamais le même.
 
Le dernier concert était réservé à la tête d'affiche de la soirée The Editors. Leur rock froid, mécanique, leur son parfait sur scène est déroutant. Les concerts sont souvent un moment pour entendre les groupes sous leur véritable son, pour The Editors le son du concert est identique à celui de leur disque. Mais une fois accepté cet état de fait, on ne peut qu'admirer la performance de ce groupe. La voix, encore une, surnaturelle de son chanteur, ce guitariste à la présence et au sons qui devrait être mis plus en avant. Leur interprétation de "smokers outside hospital doors" restera comme le plus grand moment de cette soirée.
 

Publié dans Musique

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