Les Jaunes sont faits, rien ne va plus
"Barthez, reviens !" comme une bravade.
Dans le tramway qui nous conduit vers le stade de la Beaujoire, nous somme une petite centaine de supporters. Les visages sont fermés, pour ne pas dire tristes. Les jeux sont faits. Et les canaris joueront en ligue 2, la saison prochaine. Mais de cette soirée, je me souviendrai toujours des yeux de ces voyageurs qu'on conduit à leur peine.
Ils savent que le stade sera comme souvent cette saison plein comme un oeuf. Ils savent que les slogans contre les responsables de ce désastre sportif (restons relatif) seront terribles de vérité. Ils ignorent que ces derniers seront applaudis par l'ensemble des supporters comme autant d'actions dangereuses dans la surface de but de Toulouse. Ils se doutent, nous nous doutons tous que des débordements auront lieu. Comment leur en vouloir, donner une réponse idiote mais sincère à des dirigeants qui donnent l'impression de mépriser le club depuis si longtemps.
Le Tramway passe devant la gare routière de la Halluchère. C'est noir de monde (plus de mille personnes), et les slogans fusent en direction de la rame. Et à un "dirigeants démission", un jeune blanc bec avec son maillot jaune et vert crie "Barthez, reviens !", petite provocation facile, gratuite, mais emplie de désespoir.
Le match est digne de la saison, une faiblesse générale dans chaque ligne, la créativité en berne et l'envie de jeu laissée au vestiaire. L'honneur du maillot, ce n'est pas pour eux, mais le public ne leur en veut pas. Il adresse tout son mépris aux 3 dirigeants responsables à ses yeux de la relégation.
Après, à la tout fin du match, c'est le n'importe quoi d'une déliquescence générale. On a envie de crier aux mecs qui ont envahi le terrain de retourner à leur place. Qu'ils ne peuvent pas exiger d'être exemplaire sans qu'il le soit eux aussi. Les courtes mémoires ne retiendront que cela. Moi, je garderai en mémoire, les yeux humides d'un gamin qui voulait le retour d'un divin chauve.
Ils savent que le stade sera comme souvent cette saison plein comme un oeuf. Ils savent que les slogans contre les responsables de ce désastre sportif (restons relatif) seront terribles de vérité. Ils ignorent que ces derniers seront applaudis par l'ensemble des supporters comme autant d'actions dangereuses dans la surface de but de Toulouse. Ils se doutent, nous nous doutons tous que des débordements auront lieu. Comment leur en vouloir, donner une réponse idiote mais sincère à des dirigeants qui donnent l'impression de mépriser le club depuis si longtemps.
Le Tramway passe devant la gare routière de la Halluchère. C'est noir de monde (plus de mille personnes), et les slogans fusent en direction de la rame. Et à un "dirigeants démission", un jeune blanc bec avec son maillot jaune et vert crie "Barthez, reviens !", petite provocation facile, gratuite, mais emplie de désespoir.
Le match est digne de la saison, une faiblesse générale dans chaque ligne, la créativité en berne et l'envie de jeu laissée au vestiaire. L'honneur du maillot, ce n'est pas pour eux, mais le public ne leur en veut pas. Il adresse tout son mépris aux 3 dirigeants responsables à ses yeux de la relégation.
Après, à la tout fin du match, c'est le n'importe quoi d'une déliquescence générale. On a envie de crier aux mecs qui ont envahi le terrain de retourner à leur place. Qu'ils ne peuvent pas exiger d'être exemplaire sans qu'il le soit eux aussi. Les courtes mémoires ne retiendront que cela. Moi, je garderai en mémoire, les yeux humides d'un gamin qui voulait le retour d'un divin chauve.